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Pourquoi les femmes ne veulent plus mettre de soutien-gorge

Moi non, mais parfois ça me va, certains vêtements sont bien plus jolis sans (le débardeur à emmanchures américaines par exemple ou la robe que je porte sur cette photo). Je précise que je ne porte que des soutiens-gorge dont je dis «je peux dormir dans l’avion si besoin» : zéro armature, zéro rembourrage, zéro coque, le truc immatériel, presque des soutiens-gorge ou bralettes (ou compte comme un soutien-gorge ;-). Et je ne l’enlève pas en rentrant chez moi, je n’en ressens pas le besoin. 5 raisons de se passer de soutien-gorge ». Contrairement aux idées reçues, le soutien-gorge n’a aucun effet sur le maintien des seins. C’est son poids et la qualité de sa peau qui sont responsables de sa détente, ainsi que sa posture. En fait, la poitrine est formée par ce que l’on appelle les «ligaments de Cooper», qui sont responsables du soutien et de la fermeté. C’est en laissant les seins libres, sous l’effet de la légèreté, que les tissus fibreux et les ligaments de cuivre se renforcent et améliorent l’élasticité des tissus, agissant ainsi dans le maintien naturel des seins.

Les seins ont-ils besoin de soutien ?

«Les femmes ne portaient pas toujours de soutien-gorge. A l’échelle de l’histoire humaine, elles passaient beaucoup plus de temps sans qu’avec. Marilyn Yalom («Une histoire du sein») raconte que c’était au 14ème siècle cette première fois la question du soutien-gorge, quand les femmes troquaient leurs robes amples contre des manteaux plus serrés.. Le premier brevet pour le soutien-gorge tel que nous le connaissons aujourd’hui n’a été déposé qu’en 1898. en «serviettes» ou non. Aucune étude scientifique n’a démontré les bienfaits d’un soutien-gorge sur la poitrine.Une étude publiée en 2013 et réalisée sur environ 320 femmes et plus particulièrement sur une cinquantaine d’entre elles âgées entre 18 et 35 ans 15 ans affirme même le contraire.Observe le Dr Jean-Denis Rouillon que « le soutien-gorge entrave le fonctionnement du tissu musculaire, ce qui accélère le vieillissement des seins ». D’autre part, «la fermeté et la fermeté des seins s’améliorent sans soutien-gorge». Le chercheur a cependant reconnu qu’il s’agissait d’une étude préliminaire et qu’elle n’était pas valable pour toutes les « situations » mammaires.

La même année, une étude de Laetitia Pierrot («Evolution de la poitrine après l’arrêt du port du soutien-gorge, une étude longitudinale préliminaire sur 33 femmes sportives volontaires») analyse les effets de l’arrêt total du port du soutien-gorge tout au long de la vie quotidienne et des sports. Vos conclusions ? Après quelques mois de pratique sportive sans soutien-gorge, la gêne initialement perceptible chez ces 18-25 ans s’est atténuée (et a disparu chez 88% d’entre elles au bout d’un an), tandis que leurs seins s’ajustaient et se redressaient. Le soutien-gorge, une fausse nécessité ? « Ces études ont été faites sur des jeunes femmes. C’est difficile de comparer une personne à une autre : le type de tissu mammaire, la qualité de la peau, les antécédents de grossesse, d’allaitement, de ménopause…», explique le Dr Isabelle Jeanjot, gynécologue et coordinatrice de la clinique du sein à Braine- hôpital l’Alleud. Elle reconnaît toutefois que ces études ont le mérite de poser la question. «Il n’y a pas de chiffres sur le sujet. On ne connaît pas l’influence réelle du soutien-gorge sur la ptose (sein tombant, ndlr) et pourquoi certaines femmes en ont et d’autres pas. Pour moi, il n’y a aucune obligation de les utiliser, même dans le sport, c’est juste une question de confort personnel et d’esthétique », dit-il. « Les femmes qui ont de gros seins ont tendance à ressentir plus de gravité. lorsqu’elles se masturbent dans le sport, elles auront aussi des maux de dos plus fréquents, mais même si le soutien-gorge aide, elles continueront.Ma seule recommandation est de porter un soutien-gorge à la bonne taille, qui ne marque pas et ne comprime donc pas . Je connais beaucoup de patientes qui ne portent pas de soutien-gorge correctement.

Pas de consensus (tixag b_2)

Il n’y a pas suffisamment de preuves scientifiques pour déterminer si le port d’un soutien-gorge affecte ou non l’affaissement. La seule étude qui aborde le sujet et qui soit citée partout est celle de Jean-Denis Rouillon. Ce spécialiste de la médecine du sport a étudié les effets du port d’un soutien-gorge sur 350 femmes pendant 15 ans. En revanche, et comme le souligne Medical News Today, Rouillon n’a pas publié d’étude officielle. Il n’a pas d’examen par les pairs. Difficile d’y croire dans ce cas.

Plusieurs personnes gardent le soutien-gorge de nuit. Certains le conservent longtemps dans la journée. Toujours pour éviter que les seins ne deviennent moins fermes. Cela peut entraîner des problèmes de santé qui doivent être pris en compte. Il existe également une statistique, très utilisée par les marques. On dit que 8 femmes sur 10 choisissent la mauvaise taille de soutien-gorge. Selon un article du New York Times publié en 2021, ce serait faux. Il semble que ce mantra soit répété jusqu’à la nausée pour que les clientes ne sachent pas comment choisir leurs soutiens-gorge. La taille n’est pas le problème. C’est plutôt le fait que nous utilisons l’ignorance des gens avec des seins. On garde une sorte de mystère sur la complexité du choix d’un soutien-gorge. Ainsi, nous mettons un point d’honneur à toujours garder la clientèle dépendante.

Personne n’a jamais prouvé l’utilité d’un soutien-gorge

Des pressions sociales que dénoncent de nombreux adeptes du « no bra ». Même l’entourage s’en mêle parfois avec «vos seins finiront en guenilles !». Cependant, le soutien-gorge moderne tel que nous le connaissons n’existe que depuis la fin du 19ème siècle. Et personne n’a jamais prouvé son utilité, notamment dans le raffermissement des seins. Les rares études sur le sujet montrent au contraire que ne pas porter de soutien-gorge aurait tendance à améliorer votre fermeté. Certains s’interrogent même sur l’impact néfaste des soutiens-gorge sur la santé. Comme l’expliquait en 2013 au magazine Elle « du bon sens biologique », le professeur Jean-Denis Rouillon, auteur d’une étude très médiatisée sur le sujet. Les Wonderbras et autres pompes compriment les tissus, entravent la circulation sanguine et lymphatique. Cela pose la question d’un éventuel lien avec le cancer du sein, une hypothèse qui mérite d’être étudiée.

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