Comment mixer les voix

Vous cherchez comment utiliser FL Studio pour mixer une voix de rap avec une instrumentale ? Vous êtes au bon endroit et aujourd’hui nous allons voir les étapes pour mixer cette voix à l’aide de l’un des logiciels MAO les plus utilisés sur le marché.

Tous les conseils de cet article seront applicables avec les plugins logiciels de base, il n’y aura donc aucune obligation de mettre la main à la poche. Cependant, nous donnerons des conseils pour ceux qui ont un budget dédié au mixage de cette voix.

Avoir un bon chanteur et choisir la bonne voix pour votre chanson

Cela peut sembler évident, mais avoir un artiste qui a une voix qui convient à votre style de musique et qui chante juste est la base pour avoir un rendu professionnel, principalement parce que cela facilitera grandement votre travail dans la phase de mixage. Pensez aussi à faire attention à votre accent : lors du comité d’audition de notre Talent Bank, nous avions déjà des juges qui n’étaient pas intéressés par une pièce musicale car l’accent du chanteur n’était pas bon. Selon vos buts et objectifs, l’accent du chanteur doit être pris en compte.

Beaucoup de gens pensent qu’on achète un microphone, qu’on l’allume et c’est tout. Si enregistrer en studio était si simple…

Comment mixer en ajoutant des effets aux voix :

En priorité, je vous invite à respecter les principes expliqués plus haut pour réussir vos mix.

Et, pour aller encore plus loin, vous pouvez décider d’appliquer des effets sur des passages vocaux, mais réfléchissez toujours bien à ce que vous faites !

Préparation, organisation du mixage audio

Tout d’abord il est important de mixer à un volume raisonnable. Vous fatiguerez moins vos oreilles, et mixer à fort volume nous donne l’impression que le son est bon, déforme notre perception. Vous pourriez être déçu lorsque vous baissez le volume. Il n’est pas interdit d’appuyer de temps en temps sur le son pour vérifier que le mix n’est pas trop agressif. Mais je vous conseille de ne pas trop abuser du bouton de volume.Une des premières étapes du mixage audio est de bien organiser son travail pour s’orienter. A l’ère numérique, nous sommes rapidement confrontés à un grand nombre d’indices et si nous ne nous organisons pas au moins, nous courons à la catastrophe et à la perte de temps.

La première chose que je fais est de demander le tempo de la chanson si je n’ai pas enregistré le son. S’il est clair que le morceau a été enregistré avec un métronome, sinon cela ne nous conviendra pas. Si personne ne le sait, je le cherche manuellement, et une fois trouvé, je repositionne le morceau sur la grille. Cela me permettra par la suite d’éditer beaucoup plus facilement, copier coller dans la grille… Gérer un retard dans le tempo du morceau…

EQ pré ou post compression ?

Vaste sujet, beaucoup auront des avis différents, pour ma part, je préfère augmenter mon EQ après compression. Amplifier les fréquences avant la compression va rendre le compresseur plus sensible à ces fréquences et surtout aux basses fréquences et parfois cela peut avoir l’effet inverse, au lieu d’amplifier les fréquences qui m’intéressent, il va les diminuer. C’est pourquoi je préfère couper les fréquences indésirables avant la compression et booster ensuite.

La plupart des microphones utilisés pour l’enregistrement vocal sont des microphones cardioïdes riches en effet de proximité, ce qui accentue le rendu des basses fréquences. Mais lorsqu’une voix sonne un peu trop «mince», un égaliseur paramétrique qui augmente de 3 à 6 dB une fréquence précédemment «balayée» entre 80 et 200 Hz devrait redonner un peu de chaleur. Je commence avec une bande passante moyenne et si ça marche j’élargis la bande passante car c’est généralement beaucoup plus musical et j’ajuste le boost de gain jusqu’à ce que je trouve ce que j’aime. Certes, cela peut apporter de la chaleur, mais attention à ne pas amplifier les résonances d’une mauvaise pièce. Il vaut mieux choisir un son moins chaud qu’accompagné de résonance gênante.