Comment Appelle-t-on une femme qui ne porte pas de soutien-gorge

Push-up, triangle, balconnet, bandeau… Comment naviguez-vous dans ce jargon technique ? Voici quelques conseils pour choisir le bon soutien-gorge. En savoir plus soutien-gorge, vos seins vont s’affaisser». Contrairement aux idées reçues, le soutien-gorge n’a aucun effet sur le maintien de la poitrine. C’est son poids et la qualité de sa peau qui sont responsables de sa détente, ainsi que sa posture. En fait , la poitrine est formée par les dits «ligaments de Cooper», qui sont responsables du maintien et de la fermeté.C’est en laissant les seins libres, sous l’effet de la légèreté, que les tissus fibreux et les ligaments de cuivre se renforcent et améliorent l’élasticité

Retour dans les années 70

Dès 1968, les soutiens-gorge – perçus comme le symbole d’une société bourgeoise et misogyne – n’étaient pas brûlés car Sonia Rykiel conçoit des pulls plus fins, sonia Rykiel conçoit des pulls plus fins. une seconde peau, sauf supprimant toute possibilité de porter des sous-vêtements. « Contrairement aux espoirs de ceux qui, dans les années 1970, espéraient pouvoir libérer les femmes des diktats patriarcaux concernant leurs « attributs féminins », nous assistons à une intensification des injonctions esthétiques. On assiste alors à ce que Camille Froidevaux-Metterie (« Seins : En quête de libération ») appelle la « recorsetisation ». En 1994, Wonderbra fait une entrée fracassante sur le marché mondial avec ses soutiens-gorge push-up rehaussant les seins. C’est le début de ce que le philosophe et auteur appelle « le scandale du modelage des seins», qui est aussi « son appropriation par ceux qui savent en profiter et qui empêchent les femmes de les vivre et de les apprécier». Depuis lors, le sein demi-pomme rond et ferme avec le mamelon pointé vers le haut est considéré comme le modèle ultime du désir. Une idée tellement intériorisée qu’elle soumet automatiquement toute femme à la comparaison. Comment pouvons-nous alors être satisfaits de ce que nous avons ? Pour la grande majorité des poitrines hétérogènes, ni rondes ni hautes, la solution reste le soutien-gorge push-up ou coque pour les poitrines jugées trop petites, les appuis plats avec armatures réductrices pour celles jugées trop grosses.

La possibilité de s’affranchir de ces diktats reste heureusement possible selon l’auteur. Puisque le corps est un vecteur de domination masculine, il est aussi un lieu d’émancipation. Deux grands mouvements ont également traversé la dernière décennie. Lancé en 2012, #FreeTheNipples appelle les femmes à pouvoir marcher torse nu dans les espaces publics comme les hommes. Le #NoBraChallenge est né en 2018 pour des raisons de confort et féministes. Mais toutes les formes de seins ne peuvent pas être aussi facilement libérées de leurs chaînes de tissus. Par ailleurs, « il n’est pas facile de se débarrasser de décennies de formatage », observe Camille Froidevaux-Metterie. Elle note également que les seins ont été peu impliqués dans les luttes féministes pour revendiquer le corps ces dernières années.

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Le mamelon : symbole féministe international ?

En France, près de 9 femmes sur 10 portent un soutien-gorge au quotidien, mais dans certains pays comme la Scandinavie, c’est l’inverse : 95% des femmes ne portent jamais de soutien-gorge, surtout pour le confort. Des mouvements féministes internationaux sont récemment nés avec le cri de « libère le mamelon » (ndlr : « libère le mamelon »). La question est simple : pourquoi les hommes peuvent-ils être torse nu sans que cela pose de problème et les femmes non ? Pourquoi les mamelons et les seins féminins sont-ils si tabous ?

Derrière la pratique du « no bra » qu’adoptent de plus en plus de Françaises, on sent donc le désir de débarrasser le sein de la charge érotique que la société lui fait peser sans vous demander votre avis. Ne pas cacher la poitrine dans l’espace public, c’est en quelque sorte la remettre à sa juste place : une partie du corps comme une autre. Le coffre gratuit devient un outil quotidien pour changer sans tarder les mentalités. Après tout, personne ne s’est plaint de Marianne topless qui représente fièrement notre pays, n’est-ce pas ?