Comment s’appelle une personne qui a toujours mal quelque part

Le malaise est une sensation d’inconfort. Physique ou mental. C’est une sensation désagréable de langueur, de faiblesse. Je ne veux rien. Par manque d’énergie. Les personnes qui ressentent ce malaise l’associent souvent à la dépression.

Nous traversons tous des moments et des situations difficiles à un moment donné de notre vie. Cela pourrait être une rupture. La perte d’un père. Ou même le chômage. Ces moments difficiles conduisent à la tristesse et à la frustration. Le plus souvent, avec le temps, ces sentiments disparaissent.

ENTRETIEN AVEC LE PROFESSEUR JEAN-DOMNIQUE DE KORWIN, SPECIALISTE EN MEDECINE INTERNE AU CHRU DE NANCY ET PRESIDENT DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L’ASFC

66 millions d’impatients : que sait-on des déclencheurs et de l’aggravation de la fatigue chronique syndrome?

Professeur Korwin : Il n’y a pas de biomarqueurs. Les critères d’identification de la maladie sont cliniques et comprennent notamment les critères américains de 2015 pour l’incapacité systémique à l’exercice. De plus, pour poser le diagnostic, une autre cause de fatigue chronique doit être raisonnablement écartée. Il semble qu’il y ait une anomalie immunologique chez les patients et que l’apparition de la maladie puisse être causée par une infection virale, qui disparaît ensuite. Ce n’est pas une maladie nouvelle, comme on en parlait déjà au XIXe siècle avec des cas d’épidémies qui confirment la piste virale. En fait, vous pourriez considérer le syndrome de fatigue chronique comme une mononucléose infectieuse qui ne guérit pas. Ceci est très vrai pour la manière typique dont, pendant la nuit, la personne est alitée. Petit à petit, nous récupérons un peu, mais nous ne récupérons jamais complètement, et parfois nous pouvons souffrir d’accès de fièvre, de pharyngite inexpliquée, etc. Il existe également des formes progressives d’apparition de la maladie.

Quels sont les signes de mal-être ?

La maladie peut se manifester à différents niveaux. Par exemple :

• Troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie : on dort trop ou pas assez par rapport à nos besoins)
• Fatigue
• Problèmes de concentration

)

• Changement de régime (perte ou augmentation de l’appétit)
• Prise ou perte de poids
• Etc.

Orientation vers un professionnel de santé souvent tardive…

La première chose à faire face à un syndrome de glissement est de prévenir ! Mais ce n’est pas toujours aussi évident.

Les aidants n’ont pas toujours l’occasion de rendre visite fréquemment à leur proche, ils ne sont donc pas conscients de la détérioration soudaine de leur état de santé.